Alicia Villanova

Alicia Villanova


Je suis née au début du printemps, en octobre. Cela arrive quand on n’est pas de l’hémisphère nord. Dans mon cas, je viens du Brésil. Ma langue maternelle est le portugais, c’est pour ça que j’ai un accent quand j’enseigne.

A l’image des meilleures relations de ma vie, ma relation avec le yoga a mal commencé. Très mal. Entre nous, ce n’était pas un bon match. Quand je faisais le chien tête en bas, mes jambes étaient pliées et mes talons ne touchaient pas le sol. Je pensais que mon corps m’envoyait un message important : je n’étais pas faite pour le yoga. Bien sûr, l’inévitable s’est produit, et j’ai abandonné le yoga pendant un certain temps.

Quand j’ai eu 29 ans, j’ai décidé que je devais faire quelque chose de sain avec mon corps. C’est-à-dire faire de l’exercice. Le yoga est donc réapparu. Je travaillais dans la publicité et ma vie quotidienne était très stressante ; cependant, avec ce nouvel état d’esprit centré sur ma santé, je me suis lancée dans le monde du yoga. Au fil du temps, j’ai finalement réussi à étirer de plus en plus mes jambes en chien tête en bas.

Pendant ma première année de pratique, mon objectif était de poser mes paumes sur le sol à côté de mes pieds en Uttānāsana. À l’époque, je n’étais pas sûre d’y arriver un jour. Ce qui m’a aidé à atteindre cet objectif et tous les autres objectifs que j’avais fixés dans ma pratique, c’est la séquence Ashtanga. Le fait de retourner régulièrement sur le tapis pour faire 10 salutations au soleil et la séquence debout a transformé ma pratique et mon corps.

Puis j’ai décidé de partir en Inde pour faire une retraite de yoga, où j’ai finalement touché une dimension plus profonde du yoga. J’ai commencé à lire des textes sacrés, à chanter des mantras, à pratiquer la méditation et à faire l’expérience du yoga Nidra. Après ma troisième retraite, j’ai eu envie de faire une formation de professeur à Rishikesh, dans le nord de l’Inde. J’y suis restée deux mois pour étudier l’Ayurveda, l’astrologie, la lecture des lignes de la main et, bien sûr, pour obtenir mon certificat de professeur de yoga. De retour en France, j’ai tout de suite commencé à enseigner. 

Après avoir pratiqué chez Ashtanga Yoga Paris pendant 2 ans, je me suis finalement sentie prête à approfondir mes connaissances de la séquence Ashtanga. J’ai suivi la formation d’enseignant de Linda et Gérald, et j’ai eu la chance d’apprendre à leurs côtés. J’étais très heureuse car tous deux m’ont beaucoup aidée dans ma pratique et m’ont guidée de différentes manières, notamment pour devenir une meilleure enseignante. 

En plus d’enseigner le yoga, je me suis formée en tant que naturopathe à l’école Cenatho – Daniel Kiefer. 

Ma posture préférée est Paśchimottānāsana. Mon objectif est d’atteindre le samadhi dans cette vie. Je plaisante : apaiser un peu mon esprit dissipé sera déjà très bien !



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